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    L'eau

     

    Lorsqu’elle se présente sous sa forme idéale, l’eau est une inépuisable source de ch’i et tient une place prépondérante dans la pratique du feng-shui. Elle est l’emblème absolu de la richesse et de la prospérité, et en est sa représentation parfaite. 

    L’eau et l’argent ne sont que pure énergie comme tout ce qui existe dans la création, et les deux sont indispensables à la vie. Après tout ne dit-on pas que l’argent coule à flot, lorsque notre situation financière est au beau fixe ?

    Dans la pratique du feng-shui, les voies routières sont associées aux voies de navigation fluviale, et leur trafic représente l’eau qui s’y écoule.

    L’eau idéale est claire, vive, légère et s’écoule docilement dans un lit qui serpente agréablement.

    L’eau absorbe, conserve et revitalise le ch’i.
    Une habitation ou un commerce qui bénéficie d’une vue dégagée sur une étendue d’eau, favorise grandement les profits financiers des habitants du lieu. Il en va de même lorsque le flot d’un cours d’eau se dirige vers la porte d’entrée d’un bâtiment. Si l’on veut profiter des bienfaits d’un point d’eau à distance, on peut l’attirer à l’intérieur des maisons par un jeu de miroirs.

    Les points d’eau ou les cours d’eau qui ne répondent pas aux critères du Feng-shui sont de véritables sources de maléfices qui détériorent l’existence des gens qui y sont exposés.
    A éviter donc les eaux stagnantes et croupies qui émanent le sha, puissance néfaste qui éteint la vie.

    Un cours d’eau (rivière, ruisseau…) qui traverse une propriété trop rapidement emporte avec lui le ch’i dans son courant, sans lui laisser le temps de protéger l’endroit. On peut symboliquement planter des arbres à l’endroit où l’eau commence à s’échapper du site, de manière à ralentir le ch’i et profiter de ses bienfaits.

    Les fontaines



    L’arrivée du ch’i dans nos demeures se fait toujours par la porte d’entrée principale. Il est bon d’installer une fontaine aux abords immédiats de celle-ci ou dans la première pièce de réception. Les fontaines sont de véritables fabriques à ch’i, mais le son qu’elles produisent doit être doux et mélodieux et non pas nous porter sur les nerfs. Qu’elles soient placées en intérieur ou en extérieur, on ne doit pas voir le mouvement de l’eau s’échapper de l’entrée d’un bâtiment ou d’une propriété car cela provoquerait des pertes matérielles importantes.



    Les aquariums



    Dans la pratique du Feng-shui les poissons portent bonheur. C’est pourquoi les commerces ont souvent un aquarium placé près de la porte d’entrée ou de la caisse. On dit qu’ils absorbent les courants négatif et que la mort de l’un d’entre eux correspond à un problème grave qui s’en va. On doit aussitôt le remplacer. Dans la tradition un aquarium doit contenir 9 poissons. Huit poissons rouges aux reflets dorés et un poisson noir. Chez les orientaux le chiffre neuf est doté d’une puissance d’action très fortunée. Le huit représente le pouvoir et l’argent, quand au poisson noir il sert de garde contre les pertes d’argent.
    L’idéal et de choisir un aquarium qui fonctionne avec une pompe et de le situer à hauteur de regard.



    Les piscines



    Les piscines ne doivent jamais être plus grandes qu’une maison, ni construites trop près de celle-ci. Elles ne doivent pas non plus avoir d’angles qui pointent vers une habitation.
    On peut pallier à se problème en mettant un gros pot de terre (de forme arrondie) à l’endroit où se projette l’angle, ou le long de la visée de celui-ci.

    Les piscines rondes, ovales, octogonales ou en forme de croissant sont préférables dans la pratique du Feng-shui.

    Les piscines doivent être nettoyées régulièrement, les débris à la surface de l’eau enlevés et l’eau doit toujours être propre et claire. Elles ne doivent jamais être laissées vides, même l’hiver. 



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  • Le cristal

    Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le cristal le plus utilisé en Feng-shui n’est pas le cristal de roche, mais le cristal de bohème .Il se présente en général sous forme de petite boule de cristal limpide à multiples facettes. Il peut être en forme de cœur, de goutte d’eau, d’amande ou d’octogone. L’essentiel est que la forme du cristal soit symétrique.

    On choisit sa taille en fonction de la grandeur de l’espace qui doit recevoir les soins.

    Le cristal est traditionnellement suspendu à un ruban rouge, dont on détermine soi-même la longueur, par segments de 9 cm (9, 18, 27 etc…). Les attaches du nœud ne doivent pas être coupées.
    Le fait que le ruban soit rouge amplifie l’efficacité du remède, mais le rouge n’allant pas forcément avec tout, on peut lui préférer un fil transparent ou argenté.

    Malgré sa petite taille, ce cristal a des propriétés très étendues. Il absorbe, purifie et dispense toutes sortes d’énergies négatives. Placé devant une fenêtre, il désintègre les sources du Sha qui pénètrent dans un lieu ou fractionne les rayons nocifs du soleil couchant. Il attire le ch’i dans les endroits sans fenêtres, le remettant en mouvement lorsqu’il stagne dans les coins, les placards ou les débarras. Suspendu au milieu du plafond, il distribue le ch’i dans toute la pièce. Il sert aussi à ralentir le ch’i dans un couloir et dans les escaliers lorsque celui-ci à tendance à s’y engouffrer trop rapidement.
    On peut aussi le suspendre au rétroviseur d’une voiture où il servira de puissant protecteur.
    Un lustre en cristal dans une entrée repoussera les énergies négatives et les empêchera de pénétrer dans la maison.

    Le cristal doit être souvent nettoyé afin de garder sa limpidité. On le nettoie en principe à l’eau savonneuse.
    Le cristal de Bohème est associé à l’élément Eau, alors que le cristal de roche est associé à l’élément Métal.

     


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    Les miroirs

     

     

    Les miroirs 

    Les miroirs facilitent la circulation du ch’i, ce qui en font des remèdes très utilisés dans la pratique du Feng-shui. Ils permettent de disperser les courants négatifs, à créer une illusion de grandeur dans les espaces exigus, à éclaircir les coins sombres. Ils intensifient ce qu’ils reflètent (attention au désordre !), attirent le ch’i à l’intérieur d’une maison quand s’y réfléchit une jolie vue, pourvoient à notre sécurité sensorielle lorsqu’on tourne le dos à une porte (une glace lui faisant face permet de voir immédiatement ce qui se passe derrière soi).

    Les glaces concaves 
    Elles renversent les images qu’elles reflètent. Elles s’avèrent être un remède très efficace lorsqu’il s’agit de renvoyer une énergie pesante, comme celle d’un grand immeuble jouxtant une petite habitation.
    Il faut à ce moment là placer un miroir concave, aussi grand que possible, sur le toit du plus petit bâtiment ou contre un mur de manière à refléter « à l’envers » l’image du bâtiment qui domine, minimisant ainsi son caractère oppressif.

    Les glaces convexes
    Les glaces convexes élargissent notre champ de vision en reflétant un espace bien plus grand que les glaces ordinaires. Elles sont un puissant protecteur et renvoient les énergies négatives à leurs sources.

    Le Pa-Kua


    C’est le miroir traditionnel du feng-shui. On le trouve chez la plupart des commerçants chinois. C’est un petit miroir rond, placé au centre d’une planchette en bois octogonale dont le pourtour est orné des huit trigrammes du Yi-king. En Feng-shui, tout ce qui dessine les contours d’un octogone régulier, possède une influence très protectrice. Le Pa-Kua s’accroche toujours à l’extérieur d’une maison, afin de la protéger des influences négatives environnantes (Flèches secrètes, voisins déplaisants etc…). On l’installe en général au dessus ou contre la porte d’entrée ou d’une fenêtre. On dirige le reflet du miroir vers l’énergie nocive que l’on veut disperser.

    Les miroirs doivent être encadrés ou biseautés et posés bien à plat contre les murs, à une hauteur permettant au personnage le plus grand de la famille se voir au moins la tête entièrement.

    Il est déconseillé d’utiliser des miroirs teintés ou gravés et ils doivent être faits d’un seul tenant. Les petits carreaux en glace joints les uns aux autres sont à proscrire car ils altèrent les images qu’ils reflètent. A éviter également les miroirs ternis, fendus ou ébréchés.

    Les miroirs ne sont pas des objets inertes et les plus anciens ont bien souvent une longue histoire à raconter. Pour s’en protéger, il faut les laver régulièrement avec une eau très citronnée.

    Lorsque vous cassez un miroir, il est préférable d’envelopper tous les morceaux dans un joli morceau de tissu et de l’enterrer aussi rapidement que possible. Ou de le jeter « cérémonieusement » à la poubelle.

    Les miroirs symbolisent l’élément Eau.


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    La lumière



    Que ce soit la lumière du jour ou celle produite par un éclairage artificiel, la lumière est une très grande source de ch’i qu’elle déploie et régénère. Les lampes électriques, à huile, à gaz, les bougies etc… symbolisent le soleil, la chaleur et le feu.
    A l’intérieur comme à l’extérieur, les sources d’éclairages doivent être suffisamment lumineuses pour y voir bien clair. Elles ne doivent toutefois pas être éblouissantes. Un lieu trop ou pas assez éclairé annule les propriétés bénéfiques du ch’i et empoisonne l’atmosphère.
    Les néons, les ampoules nues, les lumières fluorescentes qui descendent directement du plafond sont déconseillés. La lumière doit offrir une atmosphère rassurante et de bien-être. Il vaut mieux donc une source lumineuse dans chaque coin d’une pièce, plutôt qu’un éclairage au moyen d’un plafonnier unique.
    Un bon éclairage stimule le ch’il dans les coins sombres, où il a tendance à stagner. Dans les pièces basses de plafond, ou qui sont d’un niveau inférieur au reste de l’habitation, il est préférable d’installer un éclairage qui renvoie la lumière au plafond (lampadaire sur pieds ou lumières halogènes dans les coins). Dans les soupentes et dans les greniers, il est conseillé de placer une source lumineuse du côté de la descente des toits, afin de les surélever symboliquement.
    On doit aussi placer une lampe sur les tables de travail, qu’on allume même en plein jour quand on s’y installe. 
    Les entrées de maison, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, doivent être bien éclairées. Les logements ou les bureaux en sous-sol doivent être baignés d’un éclairage harmonieux, diffusé dans toute la pièce ainsi qu’au plafond.
    Il faut également toujours remplacer une ampoule morte.

     


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    Le ch'i et le cha

     

     

    Le Ch’i

    Le ch’i est l’énergie fondamentale de l’Univers. Il imprègne et vivifie tout ce qui existe dans la création dans un mouvement perpétuel, y compris le vide formant un monde naturel indivisible à la base.
    Rien n’est inerte et tout être vivant, toute chose, tout espace est animé d’un ch’i particulier dont les vibrations s’influencent mutuellement s’attirant ou se repoussant dans un mouvement qui nous est plus ou moins bénéfique. La pratique du feng-shui permet d’interrompre des échanges énergétiques adverses, de rétablir une association vibratoire harmonieuse entre les éléments qui nous entourent et d’en retirer les effets bénéfiques sur nos propres énergies.
    Lorsque le ch’i imprègne un lieu d’habitation, il apporte aux occupants de celle-ci une protection mystérieuse qui les met à l’abri du malheur tout en leur apportant de multiples bienfaits.
    Le ch’i imprègne toute la matière. Fluide comme l’eau, son mouvement est gouverné par les éléments physiques qui tracent son parcours.
    Le ch’i aime prendre les chemins sinueux, effleurer les formes arrondies. Il apprécie la végétation luxuriante, les endroits animés, lumineux, les couleurs harmonieuses, et surtout l’eau.
    Le ch’i aime tout ce qui est beau, harmonieux et gracieux, et s’éloigne de tout ce qui est effrayant, laid et malpropre.


    Le Sha

    Le sha existe à l’opposé du Ch’i, énérgie extrêmement bénéfique mais également de nature très fragile. Dès l’instant ou le Ch’i se détériore, il laisse la place au Sha, onde malfaisante qui va ainsi déverser ses méfaits sur la vie des personnes qui y sont durablement exposées.(déboires amoureux, fortunes dispersées, opportunités ratées, maladies etc…).
    L’essentiel de la pratique du Feng-shui vise à se prémunir contre les sources du Sha au moyen de remèdes qui réactivent le Ch’i.
    Le Sha s’installe dans les endroits rarement utilisés, les coins sombres et malpropres. Mais aussi dans les lieux surpeuplés ou surchargés de meubles et d’objets, les replis obscurs, les placards mal rangés, les débarras, les caves et les greniers encombrés. Il s’engouffre dans les couloirs étroits, émane des eaux croupies ou tumultueuses et se produit à partir de tout se qui se décompose.


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