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    Un chien sorti de nulle part...

     

    Il y a quelques années et suite à un divorce que mon ex-mari avait très mal vécu à l’époque, je me retrouvais victime de ces harcèlements. Après plusieurs semaines de trêve et me croyant enfin tranquille, je me retrouvais un jour face à un évènement qui allait me faire très vite comprendre que la trêve était terminée et que les hostilités allaient reprendre tout de suite !

    J’habitais dans un petit village et les bus étaient rares… je revenais donc de chez mon amie en taxi. A peine descendue de la voiture, voilà qu’un Rottweiller se jette presque sur moi et me suis jusqu’à chez moi, sans vouloir me lâcher d’une semelle.

    Pensant qu’il appartenait à quelqu’un des environs, je rentre chez moi le laissant à la porte. Puis je ressors un peu plus tard pour aller chercher mon fils à l’école et je le retrouve couché devant ma porte. Il se lève immédiatement pour me suivre et fais l’aller-retour jusqu’à chez moi avec mon fils. Je le laisse à nouveau à la porte, toujours persuadée que ce chien est forcément à quelqu’un qui fera sans doute le tour du village pour le retrouver.

    Une heure plus tard, je ressors de chez moi pour aller attendre ma fille, au collège à ce moment-là, qui arrivait par le car scolaire, et qui je trouve en descendant ? Mon Rottweiller toujours couché devant chez moi. Sauf qu’au lieu de me suivre cette fois, il a couru jusqu’à la place où arrivait le car.

    Et quand le car est arrivé, alors qu’une trentaine d’écoliers descendaient, le chien s’est immédiatement jeté sur ma fille, la poussant vers mon fils et moi , et nous faisant comprendre à sa manière, en courant autour de nous, en nous poussant et en nous guidant vers la maison qu’il fallait rentrer au plus vite. Ce que nous avons fait.

    J’ai encore laissé ce chien dehors, pensant toujours que quelqu’un devait le chercher et que je n’avais pas le droit de le prendre chez moi. Puis au bout de quelques minutes, il a commencé à donner des coups de tête dans la porte d’entrée, me cassant plusieurs carreaux. Et je lui ai ouvert me demandant ce qu’il pouvait bien lui arriver, d’autant que la nuit tombait et qu’il devait se sentir abandonné. Et en regardant bien, il n’avait pas de collier, pas de tatouage, donc aucun élément pour retrouver un quelconque propriétaire. Bizarre tout de même pour un chien de race… Bref, je l’ai nourri et bien sûr gardé au chaud.

    Une heure à peine après que j’ai fait entrer ce chien chez moi, alors que nous étions en train de manger avec mes enfants, mon ex-mari arrivait avec plusieurs copains à lui pour défoncer ma porte d’entrée et entrer chez moi pour m’agresser. Et devinez qui était là pour me défendre avec mes enfants ? Ce chien venu de nulle part… et je peux vous dire que s’il n’avait pas été là, j’ose à peine imaginer ce qui aurait pu arriver. Il s’est immédiatement mis en travers de l’entrée, grognant et montrant les crocs et personne n’a pu passer le couloir.

    Ce chien aujourd’hui s’appelle Thor et vis toujours avec moi depuis 3 ans maintenant.. Car il ne m’a pas abandonnée et je n’envisageais pas de l’abandonner à mon tour.


    2 commentaires
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    Bon courage !

    Il est évident que nous avons tous des signes de nos guides, anges, proches disparus etc...

    Que ce soit pour de grandes ou de petites choses, pour nous protéger d'un danger ou nous faire un petit clin d'oeil, les signes foisonnent et parfois même avec humour.

    Pour ouvrir cette rubrique, j'ai choisi de commencer par un signe humoristique, car ne l'oublions pas, nos proches défunts, anges ou guides ne manquent certainement pas d'humour !

    L’autre soir avant de m’endormir, tout d’un coup, je vois des rails et j’entends une voix sortir des haut-parleurs (comme quand on annonce l’arrivée d’un train) et j’entends : « Bon courage  ! avec tout de même une touche humoristique dans le ton». Je demande « mais pourquoi ? », et pas de réponse. Je trouve ça curieux, je réfléchis à ce que ça pourrait bien concerner, puis je finis par m’endormir.

    Le lendemain matin je raconte l’anecdote à ma fille en me levant, on se prépare, j’emmène mon fils à l’école, après quoi nous partons (justement)  prendre le train pour aller faire quelques courses. Bien sûr, je ne pense plus du tout à ce petit message de la veille. Nous faisons donc nos petites courses et nous voilà reparties à la gare pour attendre le train et rentrer. Mais… pas de train ! Une heure après, sous une pluie battante et un bon vent qui arrivait par rafales, engouffrant la pluie sous l’abri où nous tentions de nous protéger tant bien que mal, toujours pas de train.

    On se demande si ça vaut le coup de marcher jusqu’à la prochaine gare, où au moins, on aura un bus à défaut de train, mais découragées par le temps (nous étions légèrement vêtues et en chaussures d’été, car le matin les températures étaient douces), nous décidons de rester sur place et d’attendre le train suivant. Mais… pas de train suivant ! Deux heures après, plus le choix, nous décidons de marcher jusqu’à la prochaine gare, et la pluie qui s’était un peu calmée, décide de repartir de plus belle en même temps que nous lol.

    Nous voilà donc parties avec nos courses, pour une bonne demi-heure de marche, les pieds trempés et glissant dans nos chaussures, et nous tenant par le bras pour ne pas risquer la chute ! Pour enfin arriver à destination, et prendre un bus que nous avons attendu tout de même une petite demi-heure, mais cette fois bien à l’abri et au chaud à l’intérieur de la gare. C’est justement là qu’il s’est arrêté de pleuvoir lol, la pluie préférant attendre notre descente du bus pour nous raccompagner jusqu‘à la maison.

    Du coup, parties pour quelques courses dont on aurait du revenir sur les coups de midi, nous sommes parties à 9 heures du matin pour rentrer à presque 16 heures, le ventre vide bien entendu, ça aurait été moins drôle sinon !

    Là j’ai compris le pourquoi du « bon courage ! », mais pendant, pas avant… Ca aurait pourtant du m’interpeller, puisque nous devions prendre le train, mais là je ne sais pas, je n’ai pas tilté. Enfin au moins ça nous aura valu de bons fous rires, car malgré tout, nous en avons bien ri.

     

     


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