En règle générale les souhaits qu’on formule (en pensées ou par écrit) ne voient pas souvent le jour tel qu’on se l’imagine. De là, l’importance de focaliser son attention sur le produit fini. Supposons que vous pensiez avoir besoin d’un outil spécial pour réaliser un projet, disons, un ordinateur. A priori, c’est lui qui compte, puisque sans cet instrument vous ne pourrez pas atteindre votre but (qui est de compléter le projet). Et logiquement, vous notez « ordinateur sur votre liste. Le temps passe, et vous ne voyez toujours pas l’ombre d’un ordinateur apparaître. Quand soudain l’occasion rêvée se présente pour effectuer votre projet. Ce n’est plus à l’endroit où vous pensez vous y atteler, mais quelque part où tout est déjà en place pour vous permettre de mener ce projet à bien du début à la fin.
Par ailleurs, ne vous désespérez pas quand tout semble se mettre en travers de la réalisation de vos souhaits, même s’ils vous tiennent particulièrement à cœur. Imaginons qu’aux prochaines vacances, vous souhaitiez partir en voyage avec un groupe d’amis, mais vous n’avez pas encore réuni les fonds nécessaires. La première chose qui vous vient à l’esprit, c’est de noter la somme qu’il vous faudrait. Sans cet argent, vous savez que vous ne pourrez pas partir en vacances, et rien que cette idée vous plonge dans l’amertume. Le jour du départ arrive, et vos amis prennent la route sans vous. Vous voilà seul et désemparé à ruminer votre malchance, quand soudain tout s’illumine. « Par hasard », vous venez de rencontrer quelqu’un d’exceptionnel, ou l’appartement de rêves se libère, et vous avez le temps d’y emménager tout à votre aise. Pour finir, vos amis reviennent. Vous n’avez pas un mauvais fond, mais quand ils vous récitent le mauvais temps, les prix prohibitifs, la mauvaise grâce des commerçants, ou l’état déplorable de la villa en location, vous ne pouvez que vous réjouir à l’idée de n’être pas parti avec eux.

L’important est de prendre du recul après avoir formulé un souhait et de laisser la force créatrice organiser les choses, sans lui opposer de résistance, c’est-à-dire, sans vous en mêler ! Chaque fois que le doute vous assaille, chassez-le en répétant : « j’ignore comment les choses vont s’organiser, mais je fais confiance au processus créatif de la vie qui sait parfaitement comment tout mettre en place superbement ».
C’est dans les périodes ou tout semble se liguer contre soi qu’il faut continuer à faire confiance à la vie, mais il ne sert à rien de nier que tout va mal (la pensée positive a ses limites). Il y a une expression qui stipule qu’il faut être en prison avant de pouvoir trouver les moyens de s’en libérer. Ainsi une petite phrase telle que : « Je ne sais plus quoi faire pour améliorer les conditions pénibles de ma vie, j’abandonne la partie aux forces supérieures de la nature, qu’elles prennent soin de transformer ma vie au mieux de mes intérêts », vous aidera à lâcher la barre, autrement dit vos résistances. Vivre dans le moment présent, sans se faire de souci à l’avance sur le développement des choses (après en avoir remis consciemment le contrôle à une compétence hors pair) est une puissante garantie de paix.

Cessez de vous tracasser, faites confiance au processus créatif de la vie, en vous imprégnant de l’idée que l’Univers est vivant, conscient, plein de bienveillance (malgré toute la misère humaine qui clame si fort du contraire), et vous n’aurez pas à le regretter dans votre propre existence (votre monde à vous). Tout ce que vous avez à faire, c’est de savoir exactement ou vous voulez vous rendre, et le chemin qui vous y conduira s’ouvrira à vous, sans que vous ayez à vous en préoccuper. En d’autres mots, un souhait clairement exprimé (dans sa forme finale), qu’il le soit par écrit ou attesté par un objet symbolique, équivaut à un billet de passage pour la destination de votre choix (ou mieux encore).Peu importe le moyen de transport que la vie choisira de vous faire prendre, soyez assuré qu’il vous conviendra à merveille et que vous ferez route avec des gens dignes de confiance (et à vos petits soins).

L’appel de notre destinée supérieure s’exprime clairement à travers nos plus hautes aspirations. Notre destinée supérieure désigne notre mission dans la vie, une besogne dont on s’est volontairement chargé en venant sur terre, et qui doit servir au bien commun. Cette tâche correspond toujours à nos goûts et à nos compétences naturelles. Nous vivons notre véritable destinée quand nous effectuons un travail qui nous plaît (dans son ensemble), et qu’il pourvoit à tous nos besoins matériels. Il s’agit d’une destinée facile à vivre où nous pouvons nous comporter avec originalité, tout en enrichissant la vie des autres.
Il n’est jamais trop tard pour vivre cette expérience épanouie. La mise en place du Feng-shui dans nos habitations autorise la manifestation tangible de nos souhaits, même les mieux réprimés. Cet état de fait n’a rien de mystérieux, puisqu’e, agissant de la sorte nous libérons en notre faveur l’énergie créatrice de l’univers qui réside « dans l’air » et en chacun de nous. Il n’existe rien de moins compliqué, si nous suivons bien la règle du jeu, essentiellement un jeu de l’esprit, car c’est par notre façon de penser, consciente et inconsciente, que nous modelons le parcours de notre destinée.
Notre inconscient joue le rôle d’un ordinateur, non seulement programmé pour nous maintenir en bonne santé, mais pour s’occuper aussi de la parfaite réalisation de notre destinée supérieure. Hélas, au fil du temps, nous lui imprimons des données qui ne lui facilitent pas la tâche. Le subconscient engrange notre perception de la réalité, après que notre esprit conscient l’ait dûment rectifié (autrement dit, nous ne voyons que ce que nous désirons bien voir, et n’entendons que ce que nous voulons bien entendre). Notre état d’esprit forme ainsi une sorte de bulle d’énergie imprégnée de notre conception de la réalité. Cette énergie vibre d’une façon particulière qui attire les énergies qui lui ressemblent, tout en repoussant celles qui lui sont étrangères. En quelques sortes, notre inconscient nous protège contre toutes circonstances contraires aux données de sa programmation, ce qui revient à dire qu’il est impossible d’obtenir davantage de la vie, sans changer auparavant les directives qui moulent notre réalité quotidienne. C’est en s’ouvrant à de nouvelles idées et en bouleversant nos vieilles habitudes que nous pouvons modifier un programme jugé désavantageux. Les changements s’effectuent d’abord en soi, en acceptant que les choses puissent être différentes.

La plupart d’entre nous passons trop de temps à égrener ce qui va mal dans nos vies. Nous racontons nos malheurs à qui veut bien les entendre, sans réaliser que nous renforçons ainsi notre programmation inconsciente. Le meilleur moyen de trouver une solution à un problème, c’est en faisant appel aux forces créatives qui résident en nous. Savoir ce que l’on veut, le désirer vraiment, et croire fermement qu’on peut l’obtenir, sont les clefs à utiliser conjointement. C’est alors que les circonstances extérieures se transforment, comme par enchantement, et que notre réalité quotidienne nous offre, enfin, les joies que nous attendons d’elle. Ici, il faut ajouter que l’action physique est un élément indispensable au succès de la recette. Rester assis à méditer sur nos envies n’est pas suffisant, encore faut-il aller à la rencontre de ce que nous voulons, bouger, se montrer, faire de grands signes aux opportunités qui passent afin qu’elles nous remarquent (autrement dit faire savoir quels sont nos besoins), et parfois même s’élancer hors de sa zone de confort, car le plus petit pas effectué au-delà de nos barrières protectrices, peut rapporter très gros !