• Le zodiaque

     
     
     
     

    Le zodiaque

     
     
     
     
     
     
     
     
    Le zodiaque : enveloppe céleste

    Dans l’antiquité, le zodiaque fut associé aux lieux sacrés où se célébraient les initiations aux mystères.
    Le mystagogue, prêtre et guide initiateur aux mystères, demandait au fidèle de prêter serment au nom de « l’enveloppe céleste du cercle aux douze signes » et des sept planètes.
    Cette initiation qui semble se rapporter aux rites des sectes pythagoriciennes se faisaient par réponses du prêtre, et réponses de l’initié, ce dernier s’engageant par le serment au nom du zodiaque à garder « secret », occulte, tout ce qui lui a été révélé et à ne le transmettre qu’à des initiés. 

    Le zodiaque était le symbole d’un savoir ésotérique, « esôterikos », c'est-à-dire « de l’intérieur », « réservé aux seuls adeptes », la connaissance ne pouvant être acquise uniquement par la raison, mais révélé par une initiation à la sagesse et à la piété.
    Dans l’Egypte hellénisée des Ptolémées , à Alexandrie, lieu de rencontres de savants et de penseurs babyloniens, hébreux, et grecs, s’était peu à peu élaboré une astrologie qui avait assimilé des traditions issues de cultures diverses, et qui aussi, s’était imprégnée de la sagesse des dieux égyptiens. Thot, divinité égyptienne d’Hermopolis, sage au très grand savoir qui mesure et calcule le temps, règle le cours de la Lune et possède la science de l’écriture, fut à partir du IIe siècle avant Jésus-Christ, identifié par les grecs à leur dieu Hermès, inventeur de la lyre heptacorde dont on disait que les cordes correspondaient aux sept planètes. Les vibrations des sept cordes étaient en parfaite harmonie, tout comme les gravitations des sept planètes dans leurs orbes respectifs.
    Par la proportion de leurs intervalles, les planètes, instrument céleste, donnaient les sept notes de la gamme. Au son de la lyre, Hermès modulait l’harmonieuse musique de l’Univers.
    Sous le nom d’Hermès-Thot, ou d’Hermès le « Trismégiste », le « trois fois très grand » circula un ensemble d’écrits rédigés en langue grecque, à des dates différentes, et traitant de sujets à la fois scientifiques et religieux.
    Cette littérature dite « hermétique » dans laquelle se mêlaient quelques éléments de la religion égyptienne, du judaïsme et les doctrines pythagoriciennes, platoniciennes, aristotéliciennes et stoïciennes de la philosophie grecque, se répandit dans tout le bassin méditerranéen.

    Les plus anciens écrits des « Hermetica » grecs ont trait à l’astrologie (les historiens font remonter l’origine de ces documents jusqu’à la moitié du IIe siècle avant notre ère). Puis les écrits hermétiques abordèrent sous la forme de dialogues un enseignement sur le démiurge, l’Univers et l’homme. Hermès Trismégiste qui dit avoir eu la révélation au cours d’une « vision » enseigne que par la contemplation de « l’image de Dieu », non pas avec le « logos » (la raison) mais avec les « yeux du cœur », l’Homme trouvera le chemin qui mène « aux choses d’en haut ».
    Dieu est invisible « si donc tu veux voir Dieu, dit-il, considère le soleil, considère le cours de la lune, considère l’ordonnance des astres ».

    Le Trismégiste révèle aussi que le corps matériel est une tente dans laquelle l’âme est emprisonnée, et cette « tente » a été constituée par le cercle du Zodiaque, qui a son tour est composé d’éléments, douze en nombre, nature unique, mais figure qui peut prendre toutes les formes pour l’égarement de l’Homme.

    Les douze signes du zodiaque, agissant en accord, marquent l’homme à sa naissance, et lui sont selon leur configuration avec les planètes, bénéfiques ou maléfiques.

     

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