• Le Bélier (Aries)



    C’est le bélier à la toison d’or qui, sur l’ordre de néphélé transporta le Thébain Phrixos sur l’Hellespont pour le soustraire à son père qui voulait le tuer. Parvenu sain et sauf en Tauride, Phrixos offrit le Bélier en sacrifice à Jupiter et cloua sa toison au temple. Quant à l’image du Bélier, elle fut placée au ciel, par Néphélé (mère de Phrixos).
    Une autre fable dit que Liber (Divinité latine) se trouvant en difficulté avec son armée dans le désert de Libye rencontra un bélier qui les conduisit à un point d’eau et les sauva. Consacré à Jupiter-Amont, le bélier devint le guide des douze constellations.


    Le taureau (Taurus)



    Certains récits disent qu’on le mit au ciel parce qu’il transporta sur son dos à travers les flots la vierge Europe et la déposa sans encombre en crête.
    D’autres récits racontent que Junon, par jalousie, changea la jeune Io en génisse parce que Jupiter s’était épris d’elle. Mais Io obtint une « réparation patente de Jupiter en prenant place au ciel, de manière que la partie antérieure de son corps fut visible sous l’aspect d’un taureau ».


    Les Gémeaux (Germini)



    Ce sont Castor et Pollux, appelés aussi les dioscures, deux frères unis par la plus grande affection. Castor était fils d’un mortel, Pollux avait pour père Jupiter. A la mort de castor, Pollux qui seul, jouissait de l’immortalité, voulut la partager avec son frère en lui donnant la moitié de sa vie, raconte Homère.
    Jupiter les plaça au ciel parmi les constellations et ils devinrent les astres protecteurs des marins. La tradition veut qu’ils séjournent à tour de rôle aux enfers, chacun d’eux brillant un jour sur deux au ciel. Mais Germanicus rejette cette alternance et dit qu’ils restent toujours unis et ne sont jamais « descendus au fond du Tartare ».


    Le Cancer ou Ecrevisse



    Un bienfait de Junon le plaça, dit-on, parmi les astres, parce que lors de la lutte d’Hercule contre l’Hydre de Lerne (une des douze épreuves imposées au héros par la déesse), le Cancer sortit des marais pour le mordre au pied. Hercule le tua , mais Junon récompensa le Cancer en l’associant aux douze signes du zodiaque.


    Le Lion (Léo)



    On raconte que Jupiter le plça au ciel, parce qu’il a la réputation d’être le premier des animaux. Certains ajoutent que c’est le Lion de Némée, auquel Hercule livra sans arme son premier combat et qu’il tua.


    La vierge (Virgo)



    Hésiode raconte qu’elle est fille de Jupiter et de Thémis (Déesse de la loi), mais Aratos la dit fille d’Astrée (père des astres et des quatre vents cardinaux) et d’Aurore. Elle vécut à l’âge d’or de l’humanité et la gouverna. En ces temps les hommes ne connaissaient ni la discorde ni la haine. Quand naquit la race humaine dite de bronze, la Vierge dévouée et juste ne put en supporter la cupidité et la fourberie, et se hâta de quitter la terre pour s’envoler au ciel. On la représente souvent tenant un épi dans une main.


    La Balance (Libra) ou Pinces (Chelae)



    Les Pinces, (moitié antérieure du Scorpion) sont représentées par une Balance avec son fléau et ses deux plateaux équilibrés. La Balance, signe équinoxial, symbolise l’équilibre entre le jour et la nuit, la lumière et l’obscurité. Elle est parfois portée par une jeune fille qui est la Vierge.


    Le Scorpion (Scorpius)



    Le géant Orion eut l’audace d’attenter à la pudeur sacrée de Diane. Outragée, la Déesse suscita du sein de la terre entrouverte le Scorpion, qui piqua Orion de son dard venimeux et le tua.
    Pour ce service rendu à sa fille, Jupiter transforma le Scorpion en constellation. Orion fut aussi envoyé au ciel où Jupiter le plaça de telle façon qu’au lever du Scorpion, le géant s’enfuit pour se coucher.


    Le sagittaire (Sagittarius)



    Pour certains c’est le centaure Chiron. Pour d’autres c’est Crotos, subtil dans les arts, rapide dans les forêts, qui se
    Plaisait en la compagnie des Muses et leur vouait un culte.
    Alors les Muses demandèrent à Jupiter de le transformer en constellation. Jupiter le reçut au ciel et, voulant rappeler toutes ses activités en une seule image, il lui attribua des jambes de cheval, parce qu’il a beaucoup pratiqué l’équitation, et il ajouta des flèches pour faire paraître ainsi sa pénétration et sa rapidité. Il fixa à son corps une queue de satyre, parce que les Muses trouvaient avec lui autant d’agrément que Liber avec les satyres.


    Le Capricorne (Capricornus)



    On pense que c’est Egipan, un être mi-chèvre, mi-poisson. Frère de lait de Jupiter, il se battit à ses côtés contre les Titans et, selon les uns les effraya et les mit en fuite en sonnant de la conque, selon les autres, en lançant sur les ennemis des conques en guise de pierres. Pour récompenser son dévouement, Jupiter le plaça au ciel où il conserva son double aspect.


    Le Verseau (Aquarius)



    Selon la plupart des récits, c’est Ganymède, jeune héros que Jupiter enleva en raison de son extraordinaire beauté, pour en faire l’échanson des Dieux. C’est pourquoi on le représente tenant une ou deux amphores et versant de l’eau.
    Une légende dit que c’est Deucalion, fils de Prométhée et d’une Océanide, parce qu’avec sa femme, il échappa au déluge que Jupiter avait déchaîné pour anéantir l’humanité.


    Les Poissons (Piscis)



    Selon une légende sémitique, les Poissons seraient deux divinités syriennes. Diognète d’Erythrée rapporte que Vénus et Cupidon se trouvaient en Syrie, au bord de l’Euphrate, lorsque surgit le géant Typhon. Effrayés, Vénus et son fils se jetèrent dans le fleuve pour échapper à Typhon, et se métamorphosèrent en poissons.
    D’après Eratosthène, les Poissons sont les fils du Poisson austral qui sauva la déesse Isis. Pour le remercier elle sauva le grand Poisson et ses deux fils au ciel, où ils se lèvent ensemble.


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  • Le zodiaque : symbole unificateur

    Conçu à l’image de l’Univers, le Zodiaque met en relation à l’intérieur de son cercle, les septs planètes, les douze signes, et les quatre substances principales dont sont constitués tous les corps de la nature, appelées « élément ». Chacun des douze signes est associé à un des quatre éléments et assujetti à une des sept planètes. Comme dans l’Univers tout participe à tout.


    Les quatre éléments

    Selon la doctrine cosmologique des philosophes grecs de l’Antiquité, Pythagore, Empédocle, Platon et Aristote, les quatre éléments dont toutes choses sont composées répondent aux apparences et aux états de la matière. Chaque élément résulte de la combinaison de deux principes primordiaux : la Terre procède du « Sec » et du « Froid », l’Eau de « l’humide » et du Froid, le Feu du « chaud » et du « Sec, l’Air du « Chaud » et de « l’Humide ».

    Le système des quatre éléments, les « éléments », fut relié à l’astrologie et joua un rôle important dans cette discipline ésotérique.
    A la doctrine des quatre éléments établie par Empédocle, les pythagoriciens ajoutèrent des conceptions mathématiques et géométriques. Pour Philolaüs (env. 450 av J.C), la Terre est caractérisée par le « cube », le Feu par le « tétraède », l’Air par « l’octaèdre », l’Eau par l’isocaèdre ».
    Les astres sont considérés comme un cinquième élément qui relient les quatre éléments entre eux. A ce cinquième élément correspond le « dodécaèdre », figure pentagonale de douze côtés qui, selon l’alchimiste Stéphanus d’Alexandrie (VI-VII siècles après J.C), répond aux douze signes du zodiaque.


    Les douze signes

    Au IIe siècle de notre ère, Claude Ptolémée a exposé dans la Tétrabible les grands principes de l’astrologie universelle et personnelle. Les signes sont de genres différents. Six signes ont une nature masculine, six une nature féminine. Les natures qui leur ont été attribuées n’ont aucun rapport avec leurs représentations figurées ou leurs noms. En partant du bélier considéré comme « le mâle et le maître », les genres alternent de signes en signes. Cet ordre alternant leur est assigné car « l’union du mâle et de la femelle est nécessaire ». Les signes féminins obéissent aux signes masculins.

    Parmi les quatre éléments, le Feu et l’Air sont attribués aux signes masculins, la Terre et l’Eau aux signes féminins.
    Les douze signes sont aussi répartis selon « les vertus qu’ils ont par eux-mêmes et dans leurs relations entre eux. Deux signes, le Cancer estival (appelé aussi écrevisse) et l’hivernal Capricorne sont dits « tropiques, deux autres le Bélier printanier et l’automnale Balance, « équinoxiaux ».
    Les quatre signes qui suivent les « tropiques » et les « équinoxiaux » sont appelés « solides » (ou parfois « fixes ») : ce sont le Taureau, le Lion, le Scorpion, et le verseau. Ils sont nommés ainsi car lorsque le soleil s’approche d’eux, les humidités, les chaleurs, les sécheresses, et les froidures selon la saison nous touchent plus violemment et plus fermement, et qu’alors nous sommes plus exposés à eux, plus sensibles à leur pouvoir.
    Enfin viennent les quatre signes dits « bicorporels » ou de double-corps, à savoir les Gémeaux, la Vierge, le Sagittaire, et les poissons, ainsi nommés car ils sont placés entre les « solides », les « tropiques », et les « équinoxiaux », et ont des natures semblables à eux en leur commencement et en leur fin.
    Les signes du zodiaque situés à une égale distance du même point équinoxial quel qu’il soit, sont dits « commandants » ou « obéissants » selon qu’ils sont localisés dans l’hémisphère septentrional ou dans l’hémisphère méridional.
    Des droites relient certains signes entre eux, traçant des lignes géométriques équilatérales qui divisent le cercle zodiacal en parties égales, rassemblant les signes en différents aspects.
    L’aspect « diamétral » ou en « opposition » se fait en une ligne droite tirée à partir de deux signes opposés. L’aspect « trine » ou « trigone » (contenant 120 degrés) se tire par les trois signes masculins de Feu (bélier, lion, sagittaire), ou d’Air (Gémeaux, Balance, Verseau), ou les trois signes féminins de Terre (Taureau, Vierge, Capricorne), ou d’Eau (Cancer, Scorpion, Poissons. L’aspect « quadrat » ou « carré » (contenant 90°)met en relation soit les signes équinoxiaux et tropiques (Bélier, Cancer, Balance, Capricorne), soit les signes fixes (Taureau , Lion, Scorpion, Verseau), soit les signes de double-corps (Gémeaux, Vierge, Sagittaire, Poissons). Enfin le « sextil » ou aspect hexagonal (contenant 60°) se forme à partir des six signes masculins ou des six signes féminins.

    Les aspects triangulaires et sexangulaires ont « sympathie » en leur nature, car alors, les signes masculins ou féminins se portent de l’un à l’autre. Quant aux aspects « carrés » et en « opposition », ils ne conviennent pas ensemble car une telle constitution se fait en signes opposés.

    Tels sont les aspects admis par Ptolémée. Quant aux signes contigus, et à ceux qui sont séparés par cinq signes, et par conséquent »coupent » le cercle en parties inégales, on les appelle « inconjoints » et « étrangers » car ils n’ont aucune familiarité entre eux.







    Les sept planètes

    Aux sept sphères ou degrés célestes correspond une des sept planètes. Une des doctrines fondamentales de l’astrologie est l’importance du rôle joué par les planètes, et l’attribution à chacune d’elle, d’un ou deux signes du cercle zodiacal. Les planètes ont au ciel leurs « maisons » où elles ont tout pouvoir.
    La croyance au domicile planétaire, née à l’époque hellénistique, s’est peu à peu formulée en des règles qui se sont vraisemblablement fixées au IIe siècle de notre ère, à l’époque où Claude Ptolémée écrivit ses ouvrages astrologiques.
    Saturne, Jupiter, Mars ? Mercure et Vénus, les cinq planètes que les égyptiens appelaient les « astres qui ignorent le repos »gouvernent chacune deux signes, et par conséquent ont deux « maisons » dans le Zodiaque , une diurne et une nocturne. Le soleil, astre de jour, a une maison diurne et gouverne un signe. La Lune, astre de nuit, à un domicile nocturne et gouverne un signe.
    Mais pour quelles raisons une planète fut-elle domiciliée dans tel signe du zodiaque plutôt que dans tel autre ? Pour des « raisons naturelles rétorque Ptolémée.
    En effet, comme des douze signes, deux septentrionaux, le Cancer et le Lion, sont plus près que les autres de notre Zénith (point de la sphère céleste situé sur la verticale ascendante de l’observateur), il a été jugé que ces deux signes sont les maisons de deux plus grands et plus puissants luminaires. Le soleil est donc domicilié dans le Lion (signe masculin), la Lune dans le cancer (signe féminin).
    Le demi-cercle qui va du Lion au Capricorne étant estimé « solaire », l’autre qui va du Verseau au Cancer, estimé « lunaire, chacune des cinq planètes à une « maison »diurne dans le demi-cercle solaire, et une « maison » nocturne dans le demi-cercle lunaire. Ces domiciles leur on été attribués selon la disposition de leurs orbes et les particularités de leurs natures.
    A Saturne parce qu’il est extrêmement froid, et qu’aussi sa sphère est la plus haute et la plus éloignée des luminaires, ont été baillés les signes opposés au Cancer et au Lion, à savoir le Capricorne et le Verseau, les quels sont, et froids, et hivernaux.
    Jupiter qui est de nature tempérée, et soumis à la sphère de Saturne, a reçu les deux signes proches du Capricorne et d Verseau, à savoir, le Sagittaire et les Poissons.
    A Mars, desséchant et placé sous l’orbe de Jupiter, ont été donnés le Scorpion et le Bélier car ils sont voisins des maisons de Jupiter. Vénus dont la nature est tempérée et qui est placée sous l’orbe de Mars, gouverne les deux signes proches des maisons de ce dernier, la Balance et le Taureau. Enfin à Mercure, qui est placé sous les orbes des autres planètes, et qui aussi est plus proche des luminaires, ont été attribués les signes plus proches de ces mêmes luminaires, les Gémeaux et la vierge.

    Outre leurs maisons officielles, « domus » où elles règnent en maître, les planètes sont à l’apogée de leur puissance dans un signe déterminé du Zodiaque, où elles se réjouissent. Leur nature y étant exaltée, elles sont dites alors « en exaltation ». Par contre, quand elles se trouvent établies dans le signe opposé à leur « exaltation », elles voient le pouvoir de leur autorité écrasé, et sont dites en dépression ou en « chute ».
    Entre leurs phases d’exaltation et de dépression, on dit qu’elles sont en « déclinaison ». Les causes de ces exaltations et de dépressions sont dues soit à leur position dans le ciel, soit à leur nature.
    Chaque signe étant divisé en trois parties ou décans, chaque décan est affecté à une planète. Par exemple dans le Bélier le premier décan est à Mars, le second au soleil, le troisième à Vénus.
    Dans chaque signe, domaine de trente degrés, chacune des cinq planètes est propriétaire d’un lot de degré, propriété appelée »termes » ou « confins », représentant leur influence spécifique et équivalant à leur présence réelle.

    Les planètes entretiennent des relations non seulement avec les signes, mais aussi entre elles. Quand l’intervalle de degrés qui les séparent n’est pas trop grand, celles qui précèdent appliquent à celles qui suivent, tandis que ces dernières défluent de celles qui précèdent. Lorsqu’elles se rencontrent en la ligne tirée du Zodiaque, on dit qu’elles sont en conjonction.
    Les planètes se comportent comme des êtres humains, elles ont des sentiments, des états d’âmes. Elles portent aux signes de l’amitié, ont des préférences, ordonnent, se réjouissent, s’exaltent ou traversent des phases de dépression.
    A l’origine on disait l’astre de Saturne ou bien l’astre de Vénus, sous l’influence des pythagoriciens et des stoïciens, l’astre se confondant avec le Dieu qu’il représentait, on en vint à dire simplement Saturne, ou Vénus, ou Jupiter.
    On les adorait ou on les craignait, car elles pouvaient être dans leurs relations avec les signes, bénéfiques ou maléfiques. Alors on leur adressait des prières, on chantait leur gloire. Au Ive siècle après J.C, Firmicus Maternus, dans Les Mathésis ou Traité d’astrologie, compose un hymne aux planètes et les implore d’être bienveillantes envers son empereur et l’Empire Romain.



    Tableau des termes selon Ptolémée

     


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    Le zodiaque

     
     
     
     
     
     
     
     
    Le zodiaque : enveloppe céleste

    Dans l’antiquité, le zodiaque fut associé aux lieux sacrés où se célébraient les initiations aux mystères.
    Le mystagogue, prêtre et guide initiateur aux mystères, demandait au fidèle de prêter serment au nom de « l’enveloppe céleste du cercle aux douze signes » et des sept planètes.
    Cette initiation qui semble se rapporter aux rites des sectes pythagoriciennes se faisaient par réponses du prêtre, et réponses de l’initié, ce dernier s’engageant par le serment au nom du zodiaque à garder « secret », occulte, tout ce qui lui a été révélé et à ne le transmettre qu’à des initiés. 

    Le zodiaque était le symbole d’un savoir ésotérique, « esôterikos », c'est-à-dire « de l’intérieur », « réservé aux seuls adeptes », la connaissance ne pouvant être acquise uniquement par la raison, mais révélé par une initiation à la sagesse et à la piété.
    Dans l’Egypte hellénisée des Ptolémées , à Alexandrie, lieu de rencontres de savants et de penseurs babyloniens, hébreux, et grecs, s’était peu à peu élaboré une astrologie qui avait assimilé des traditions issues de cultures diverses, et qui aussi, s’était imprégnée de la sagesse des dieux égyptiens. Thot, divinité égyptienne d’Hermopolis, sage au très grand savoir qui mesure et calcule le temps, règle le cours de la Lune et possède la science de l’écriture, fut à partir du IIe siècle avant Jésus-Christ, identifié par les grecs à leur dieu Hermès, inventeur de la lyre heptacorde dont on disait que les cordes correspondaient aux sept planètes. Les vibrations des sept cordes étaient en parfaite harmonie, tout comme les gravitations des sept planètes dans leurs orbes respectifs.
    Par la proportion de leurs intervalles, les planètes, instrument céleste, donnaient les sept notes de la gamme. Au son de la lyre, Hermès modulait l’harmonieuse musique de l’Univers.
    Sous le nom d’Hermès-Thot, ou d’Hermès le « Trismégiste », le « trois fois très grand » circula un ensemble d’écrits rédigés en langue grecque, à des dates différentes, et traitant de sujets à la fois scientifiques et religieux.
    Cette littérature dite « hermétique » dans laquelle se mêlaient quelques éléments de la religion égyptienne, du judaïsme et les doctrines pythagoriciennes, platoniciennes, aristotéliciennes et stoïciennes de la philosophie grecque, se répandit dans tout le bassin méditerranéen.

    Les plus anciens écrits des « Hermetica » grecs ont trait à l’astrologie (les historiens font remonter l’origine de ces documents jusqu’à la moitié du IIe siècle avant notre ère). Puis les écrits hermétiques abordèrent sous la forme de dialogues un enseignement sur le démiurge, l’Univers et l’homme. Hermès Trismégiste qui dit avoir eu la révélation au cours d’une « vision » enseigne que par la contemplation de « l’image de Dieu », non pas avec le « logos » (la raison) mais avec les « yeux du cœur », l’Homme trouvera le chemin qui mène « aux choses d’en haut ».
    Dieu est invisible « si donc tu veux voir Dieu, dit-il, considère le soleil, considère le cours de la lune, considère l’ordonnance des astres ».

    Le Trismégiste révèle aussi que le corps matériel est une tente dans laquelle l’âme est emprisonnée, et cette « tente » a été constituée par le cercle du Zodiaque, qui a son tour est composé d’éléments, douze en nombre, nature unique, mais figure qui peut prendre toutes les formes pour l’égarement de l’Homme.

    Les douze signes du zodiaque, agissant en accord, marquent l’homme à sa naissance, et lui sont selon leur configuration avec les planètes, bénéfiques ou maléfiques.

     


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